jeudi 29 décembre 2011

Nous gagnons chaque année 500 g pendant les fêtes

Fallait-il absolument rajouter cette louche de sauce huileuse sur cette dinde farcie, alors que les pâtés gras de l'entrée n'étaient même pas digérés, et que s'annonçaient déjà des fromages puis un dessert qui, nous le savions, achèveraient de nous faire craquer l'estomac ?
Cette année, vous n'êtes pas obligé de vous faire « avoir » une nouvelle fois.
Une étude, publiée dans le New England Journal of Medicine, a observé que nous gagnons chaque année 500 g pendant les fêtes. « 500 grammes, cela ne semble pas très important », a déclaré le Dr Jack Yanovski, à l'origine de cette publication. « Mais ce qui nous a frappé, c'est que ce poids supplémentaire n'a pas été perdu au cours des douze mois qui ont suivi. » (1)
500 g à chaque Nouvel An, que vous ne perdez pas, cela fait, eh oui... une accumulation de 10 kg en plus au bout de 20 ans.
Les Fêtes de fin d'année, qui mériteraient plutôt de s'appeler les fêtes de la bouffe, expliquent donc très largement la prise de poids supplémentaire qu'enregistrent chaque année les statisticiens dans les pays développés.
Et pourtant, nous faisons-nous seulement plaisir à cette occasion ?
Les enquêtes sur la façon dont nous vivons ces « fêtes » indiquent que c'est une période où notre activité physique est particulièrement réduite, où nous passons un temps excessif dans des atmosphères surchauffées, et où notre rythme du sommeil est fortement perturbé.
Lorsqu'on ne dort pas assez, le niveau de plusieurs hormones « brûleuses de graisses » diminue, comme la testostérone ou l'hormone de croissance. La leptine, une autre hormone à l'origine de signaux de satiété est elle aussi diminuée, alors que la ghréline, hormone de l'appétit, augmente.
Ce qui signifie que nous nous sentons vaseux du fait de l'excès de nourriture, de l'absence de sport et du manque de sommeil, et que nous cherchons donc à compenser en... mangeant plus, dans une recherche de plus en plus désespérée de nous « faire plaisir » avec des chocolats, des foies gras, des fruits de mer et des viandes grasses, dont notre organisme nous crie pourtant qu'il n'en veut plus.
Cela veut-il dire, cher lecteur, que je vais, tel un ayatollah du bio, vous encourager à fêter, cette année, avec du tofu ???
Non, rassurez-vous. Les traditions sont faites pour être respectées. Et ne serait-ce que par politesse envers vos beaux-parents, réjouissez-vous, humez le délicieux fumet de cette volaille aux morilles qui grésille déjà dans le four et... préparez-vous à passer à table !
Il est évident que vous aurez plus de plaisir pendant les fêtes si vous faites preuve de modération. Remplissez vos verres et vos assiettes avec parcimonie. Evitez de vous éterniser plus que nécessaire à table. Surtout, profitez d'être en famille pour emmenez tout le monde faire une grande promenade après le repas. Enfin, contentez-vous, le soir du 01 janvier, de boire une tisane (sans sucre) plutôt que de finir les « restes » du foie gras, de la dinde, de la farce, de l'île flottante, du Bourgogne et du champagne du midi.
Tout ceci augmentera fortement votre plaisir d'être à table, et les bons souvenirs que vous garderez du réveillon du nouvel an.
Cependant, la vérité scientifique la plus stricte est que ces nourritures inhabituelles que nous mangeons au nouvel anl ont elles aussi leurs vertus... précieuses, pour nos corps comme pour nos esprits. Il faut tout de même le rappeler.
Alors voici les bonne nouvelles que j'ai à vous donner sur les nourritures que vous vous apprêtez peut-être à manger de toutes façons :

Le foie gras... excellent pour la santé ?!

Drapeau blanc ! Ceci n'est pas une incitation à consommer du foie gras, surtout si, pour des raisons de respect élémentaire du aux animaux, vous avez pris la (bonne) résolution de ne plus jamais manger de foie gras.
Cependant, j'ai promis des informations sur les effets directs sur votre santé des aliments traditionnels de Noël. Il faut bien que je dise la vérité donc, sur les effets nutritionnels du foie gras.
Vous n'avez pas attendu de lire S&N pour vous douter que le foie gras est un des aliments les plus caloriques de la création. Si vous en mangez trop, vous allez grossir, c'est évident.
Cependant, contrairement à ce qu'on imagine souvent, les graisses du foie gras sont en fait, majoritairement, de bonnes graisses.
Ce sont, à 56 %, des acides gras mono-insaturés, soit les mêmes que dans l'huile d'olive. Ils n'ont aucun effet néfaste sur les artères. (2)
Mieux encore, le foie gras fait baisser votre risque cardiovasculaire.
En effet, il contient une méga-dose de vitamines B, indispensables au cycle de la méthionine, un acide aminé souffré.
Normalement, votre organisme transforme la méthionine en homocystéine, qui est elle-même recyclée en méthionine, grâce aux vitamines B.
Le problème, c'est que beaucoup d'entre nous manquons de vitamines B : les enquêtes conduites en France suggèrent que 67,5 à 90 % des adultes ne recevraient pas les apports conseillés en B6, et 40 à 90 % en B9.
Cela signifie que notre homocystéine n'est pas bien recyclée. Elle s'accumule dans notre sang. C'est très ennuyeux car, selon les observations cliniques, le risque d’infarctus semble deux à trois fois plus élevé chez les personnes qui ont les taux les plus hauts d’homocystéine.
La solution est simple : augmenter votre taux de vitamines B, puisque les vitamines B détruisent l'homocystéine. Et en effet, les études confirment que des taux sanguins élevés de vitamines B sont associés à un risque réduit d'infarctus. (3).
Et justement, Mesdames et Messieurs, aucun aliment sur terre n'est plus riche en vitamine B que... le foie gras !
La médecin Kilmer McCully, qui a le premier observé les effets néfastes de l'homocystéine sur les artères, en 1969, attribue la faible mortalité cardiovasculaire du sud-ouest de la France à la consommation de foie gras. Selon lui, le foie gras, qui est un concentré de vitamines du groupe B, contribue à maintenir un taux d’homocystéine bas chez celles et ceux qui en consomment.
Aucune étude n'a été faite pour démontrer que les consommateurs de foie gras sont en meilleure santé que les autres, mais 100 g de foie gras apportent des vitamines B en quantités réellement conséquentes, jusqu’à 600 % des apports conseillés pour la B12, et ce sans aucun risque d’overdose.
Le foie gras est enfin très riche en vitamine A, ou rétinol, excellent pour les yeux comme son nom l'indique (rétinol, de rétine...).

Saumon, huîtres, fruits de mer, crustacés

Tous ces aliments sont riches, très riches, en acides gras oméga-3.
Au cas où ce ne serait pas encore assez clair dans les esprits, les acides gras oméga-3 sont absolument déterminants pour le moral, l'intelligence, et la santé cardiovasculaire, notamment.
Notre régime alimentaire devrait contenir autant d'oméga-3 que d'oméga-6. Or, les oméga-3, présents dans l'huile de colza, l'huile de lin, les noix, les poissons gras et les crustacés, ne sont aujourd'hui plus assez, voire plus du tout consommés par des pans entiers de populations des pays industrialisés. En revanche, ceux-ci se bourrent d'oméga-6, présents en abondance dans l'huile de tournesol. Ce déséquilibre cause de multiples pathologies, dont l'augmentation des cancers et des dépressions.
Les fêtes de fin d'année sont donc l'occasion rêvée de rétablir votre équilibre en acides gras au profit des oméga-3, c’est-à-dire de faire du bien à vos artères et à votre cerveau.
L'intérêt de ces produits de la mer ne s'arrêtent pas là.
Les huîtres et fruits de mer sont riches en anti-oxydants (zinc, cystéine, taurine, sélénium). Ajoutez-y du citron et vous aurez un cocktail surpuissant d'anti-radicaux libres, particulièrement bénéfiques aux fumeurs, mais aussi à toutes les personnes stressées et/ou vivant dans des environnements pollués.

Les vertus inattendues de la dinde aux marrons

La dinde aux marrons n'est pas franchement un aliment miracle. Néanmoins, la dinde contient un anti-oxydant intéressant, (la N-acétylcystéine), qui rechargera vos cellules en glutathion, le principal rempart contre la gueule de bois. Les marrons de leur côté sont riches en potassium, excellent contre l'hypertension, et contiennent beaucoup de phytostérols, des composés qui font baisser le cholestérol. http://www.lifewave.com/french/

Champagne !

Accompagner vos repas de Champagne vous permettra de favoriser votre digestion, car le Champagne stimule la sécrétion d’acide gastrique.
Vous observerez ses effets positifs bien connus sur votre moral, puisqu'il stimule une dizaine de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine, noradrénaline…) à l’origine d’une sensation de bien-être, d’euphorie, sans oublier les endorphines, qui éteignent nos inhibitions.
Vous serez bien sûr obligé de vous priver des bienfaits du champagne si vous devez prendre le volant. Mais si ce n'est pas le cas, n'oubliez pas que le champagne, comme le vin, est un des aliments les plus riches qui soient en anti-oxydants (flavonoïdes, acides phénols) qui maintiennent la bonne santé de vos artères.

Le caviar (à tout hasard)

Bon, j'imagine qu'en ces temps de crise, cela vous fait une belle jambe de savoir que le caviar est bon pour la santé.
Mais au cas où quelques membres du Gouvernement, de Conseils Régionaux, des patrons du CAC 40 (ou de leurs Comités d'Entreprise...), liraient S&N, ils seront heureux d'apprendre que le caviar est bourré d'oméga-3 et de vitamine D, la vitamine du soleil, dont nous manquons tant en ces mois d'hiver, et qui est indispensable contre les infections mais aussi en prévention du cancer.
Alors à votre santé, et joyeux Noël ! (Un article de Jean-Marc Dupuis)


Ne vous privez donc pas, mais aussitôt le 1 er janvier, attaquez l'année avec un remède entièrement naturel, qui vous fera perdre vos 500g, plus les kilos accumulés ces dernières années. http://franfelix.skinnyfiberfrench.com/

La précarité n'épargne plus la jeunesse

Cela me rend particulièrement triste. France, quel espoir donne tu à tes enfants ?

Les jeunes de moins de 25 ans, sont de plus en plus nombreux à venir profiter d'un café et de quelques tartines au « Secours Catholique » du Mans. Même si les jeunes ne sont pas la catégorie la plus présente, leur nombre ne cesse d'augmenter. C'est inquiétant. Pour un jeune, il est très difficile de frapper aux portes d'une association caritative. Ils ne le font qu'en dernier recours. En deux ans, %les demandes d'aides alimentaires pour ce public, sont passé de 3% à 9 %. Et dans les écoles d'aides soignant et d'infirmier, de plus en plus d'étudiants sont en grande difficulté pendant leurs études.
Le visage du jeune en galère a changé. Le marginal en rupture social existe toujours, mais il cotoie désormais de nombreux 18-25 ans en recherche d'emploi étudiant ou en formation (21%) et aussi des jeunes ravailleurs (14 %). Les difficultés d'accéder à un emploi stable, à un logement abordable, la solidarité familiale défaillante sont autant de facteurs qui pèsent lourdement sur l'aisance des jeunes adultes.

Pour aider ces jeunes et leur redonner espoir, de nouveaux modèles économiques se développent. Faites passer le message: http://url-ok.com/fa045b