mercredi 15 février 2012

Comment peut-on avoir la grippe ???


  • Le mécanisme de la grippe est parfaitement connu. La médecine sait quels sont les nutriments essentiels qui, lorsque vous en manquez, vous rendent vulnérable à la grippe.
  • Mais qui en informe les populations ?
  • Personne ou presque.
  • Alors cette année, comme toutes les précédentes, ce sont des millions de personnes qui se retrouvent à frissonner, à souffrir de raideurs dans les membres. Elles s'alitent, transpirent, toussent, mouchent puis crachent une substance jaune-verte, épaisse, collante et vraiment dégoûtante. Et ce sont autant de journées de perdues, de consultations médicales inutiles, et, comble de l'absurdité, de boîtes d'antibiotiques avalées en pure perte.
  • Tout cela pourrait être évité avec trois simples vitamines, en grande partie apportées par l'alimentation, plus quelques produits naturels simples et bon marché pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli (par l'âge, la prise de médicaments, une mauvaise hygiène de vie, ou une maladie).
  • Mais non, cela ne fait pas partie de la politique de santé officielle. Pour les autorités sanitaires, le seul moyen de lutter contre l'épidémie de grippe est de dépenser encore plus d'argent en campagnes de publicité pour... le vaccin antigrippe.
  • Le vaccin antigrippe ne marche pas
  • Ne le dites pas trop brusquement à votre médecin mais le vaccin antigrippe est totalement inefficace.
  • C'est le contraire qui lui a été enseigné en Faculté de médecine, et plus encore lors des séminaires de formation payés par l'industrie des vaccins (séminaires efficaces d'ailleurs, puisque pas moins de cinq millions de vaccins sont administrés chaque automne en France !).
  • Et pourtant, tous les scientifiques de bonne foi savent que le vaccin antigrippe n'est pas efficace.
  • Deux grandes études, l'une publiée en 2005, l'autre en 2006, ont observé que la vaccination des plus de 65 ans n'avait entraîné aucune baisse de la mortalité, dans les deux groupes de population étudiés (l'Italie et les Etats-Unis). La même absence d'efficacité à été observée chez les enfants de moins de deux ans, en 2006.
  • Chez les adultes en bonne santé de moins de 65 ans, la vaccination contre la grippe n’a aucune influence ni sur la fréquence et la durée des hospitalisations, ni sur les arrêts de travail, ni sur les décès dus à la grippe ou aux complications de la grippe.
  • Et peut-on s'en étonner ?
  • Un vaccin n'est efficace que s'il correspond exactement au microbe qui vous infecte. Mais ce qu'on appelle communément la grippe regroupe toutes les maladies qui vous mettent à plat une semaine, avec mal partout, le besoin de dormir, de cracher et de moucher, et surtout, surtout l'envie irrésistible d'envoyer au diable tous les imbéciles qui vous entourent.
  • Ces même symptômes peuvent être provoqués par toutes sortes de virus, le picornavirus, le métapneumovirus, le coronavirus, le virus respiratoire, le syncytial, le rhinovirus, pour ne citer qu'eux, et pas seulement par le virus de la « vraie » grippe, seule habilité par les autorités médicales à porter le titre officiel d'influenzae, et qui est donc le seul concerné par le vaccin antigrippe. Et malheureusement, cette vraie grippe ne représente que 8 à 10 % des maladies étiquetées grippe !
  • Si vous étiez malgré tout touché par la vraie grippe, votre vaccin ne vous protégerait que s'il contenait les même souches de la maladie.
  • Une fois sur deux, les scientifiques se trompent en préparant les vaccins, six mois à l'avance. Ce n'est pas de leur faute, car prévoir l'avenir est compliqué, sauf pour certaines personnes dont parlent les journaux (dans la rubrique petites annonces).
  • Prédire l'avenir est compliqué, et prédire la souche de grippe qui va dominer l'hiver prochain l'est encore plus. Il existe la grippe A, B et C, qui ont chacune des sous-catégories, et le virus peut lui même changer de visage en quelques mois. La souche de grippe A H3N2 de l'hiver 2005-2006 était différente de celle de 1968, qui s'appelait pourtant aussi A H3N2, et dont elle descendait !
  • Le dernier problème vient de notre système immunitaire : quand bien même vous auriez la vraie grippe, et que par miracle votre vaccin ait contenu la bonne version de la bonne souche, plus nous vieillissons, moins l'injection de vaccin provoque de fabrication d'anticorps, et donc de protection :
  • Entre 60 et 70 ans, seule une personne sur deux vaccinées contre la grippe saisonnière va produire des anticorps qui pourraient l’aider à reconnaître et combattre le virus.
  • Entre 70 et 80 ans, seules 31 % des personnes vaccinées fabriquent des anticorps contre le virus en réponse au vaccin.
  • Enfin, même si l’on continue de vacciner à cet âge-là, il faut savoir qu’après 80 ans, seules 11 % des personnes vaccinées feront des anticorps.
  • Conclusion : les chances que le vaccin vous protège de la maladie sont proches de zéro et vous n'avez donc pas d'autre choix que de... vous protéger naturellement contre la grippe.
  • La vitamine D contre la grippe
  • Le virus de la grippe est normalement éliminé par votre système immunitaire avant que vous ne tombiez malade.
  • La contre-attaque est menée par l'AMP, nos antibiotiques naturels. Cependant, vous avez besoin de vitamine D pour déclencher la production d'AMP, lors d'une attaque virale. Il est rare en hiver d'avoir assez de vitamine D circulante, à moins que vous ne suiviez toujours l'injonction de votre grand-mère de boire de l'huile de foie de morue, et d'aller jouer dehors quand paraît un rayon soleil (la vitamine D est produite dans votre peau, à partir du cholestérol, sous l'effet de l'exposition directe aux rayons du soleil).
  • Des résultats spectaculaires contre la grippe ont été obtenus grâce à la vitamine D dans plusieurs études scientifiques, dont une disparition quasiment totale de toute grippe dans une étude anglaise, pour des personnes qui avaient pris une complémentation de vitamine D ! (1) (2)
  • La vitamine E et la vitamine C
  • Pour renforcer votre système immunitaire, ce qui reste la meilleure (et la seule !) solution contre la grippe, vous devez prendre de la vitamine E quotidiennement, associée à de la vitamine C. Plusieurs études ont montré l'efficacité de ce cocktail vitaminé contre les maladies infectieuses, en particulier grâce à leur pouvoir anti-oxydant. (3)
  • Le mieux, cependant, est de leur ajouter du N-acétyl-cystéine (NAC) :ce nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant c’est le principe actif des sachets et sirops de fluidifiants bronchiques type Mucomyst, Exomuc, etc., que vous avez certainement donnés à vos enfants ou utilisésvous-même… La NAC est en fait un antioxydant qui donne naissance à une substance détoxifiante appelée glutathion : expérimentalement, le glutathion et la NAC bloquent l’activité de nombreux virus de la grippe dans les cellules.
  • La NAC n’est pas efficace contre tous les virus de la grippe, et on manque d’études cliniques chez l’homme mais les résultats expérimentaux sont suffisamment intéressants pour l’essaye en période de grippe et surtout en cas d’infection. Les patchs "LifeWave sont les seuls à augmenter le taux de glutathion du corps de 300%. 
  • http://lifewave.com/franfelix
  • Produits naturels
  • Enfin, toute une série d'aliments naturels doivent être consommés avant et pendant la grippe, pour aider votre corps à lutter contre l'infection.
  • Les plus intéressants sont les flavanols, que l’on nomme aussi catéchines, et les proanthocyanidines que l’on appelle aussi tannins condensés.
  • Il y a des quantités importantes de catéchines dans les abricots, les haricots, les fèves, le raisin, les prunes, le vin, le cidre et surtout le chocolat et le thé. Les proanthocyanidines se rencontrent dans la pomme, le kaki, les baies, la pistache, le raisin, le vin, la bière, le cidre, le chocolat. Ils sont responsables de l’amertume ou astringence bien connue du kaki, de la bière, du vin ou du chocolat.
  • Ceci est dû au fait que les proanthocyanidines précipitent les protéines de la salive en se liant à elles.
  • La canneberge (cranberry) est particulièrement riche en catéchines mais aussi en proanthocyanidines. En 2005 des chercheurs israéliens ont montré que les flavonoïdes de la canneberge empêchent les virus H1N1 et H3N2 d’infecter les cellules, notamment lorsque des doses répétées de canneberge sont administrées.
  • Je pourrais continuer longuement sur le sujet de la grippe car il s'agit d'une maladie qui peut avoir de nombreux symptômes très personnels et des stratégies variées sont souvent nécessaires pour en venir à bout. Un article de Jean-Marc Dupuis