jeudi 11 octobre 2012

Quant mon urologue m'a dit qu'il fallait m'opérer !…




Le mot cancer fait peur. Et la peur est mauvaise conseillère. Dans le cas du cancer de la prostate, elle conduit à suivre aveuglément les conseils de son urologue, qui est aussi chirurgien. Bilan : la prostate est ôtée, le cancer avec.
Tout irait bien s'il n y avait pas de dommages collatéraux : impuissance, incontinence, problèmes urinaires...
Et si ce cancer n'en était pas vraiment un ? Et si dans la majorité des cas il pouvait être considéré comme une maladie chronique ne nécessitant qu'une surveillance active ?
Seuls 2 % des hommes ayant un cancer de la prostate à « risque intermédiaire », et 5 % des hommes ayant un cancer de la prostate à « risque élevé », meurent de cette maladie dans les 10 ans qui suivent le diagnostic. statistiques de la Mayo Clinic (un centre hospitalier de pointe aux Etats-Unis) publiées dans le Journal of Urology d'avril 2008 (1)
Quant aux patients atteints d'un cancer de la prostate de «risque faible», ils vivent, après le diagnostic, au moins dix ans de plus que les hommes qui n'ont pas développé ce cancer. Cela semble incroyable, mais pourtant, c'est vrai. Cette longévité est attribuée à la surveillance médicale active dont ces hommes bénéficient après la découverte de leur cancer.

C'est la thèse des auteurs du livre "
Touche pas à ma prostate ", du Docteur Mark Scholz et Ralph Blum.

Mark Scholtz est cancérologue. Ralph Blum est un patient qui vit depuis 20 ans avec ce cancer sans avoir subi de traitement radical. Études scientifiques et expérience personnelle à l'appui, les auteurs expliquent tout ce qu'il faut savoir sur ce cancer. Ils expliquent pourquoi c'est vous, et pas votre médecin, qui devez décider s'il faut vous opérer ou non.


Voulez-vous que cette opération vous change en
femme ?

L'opération de la prostate est une ablation chirurgicale. Elle vous rend souvent incontinent et impuissant. L'hormonothérapie qui suit l'opération réduit artificiellement le niveau de testostérone, l'hormone mâle.Cela veut dire que, non seulement vous ne pouvez plus physiquement faire l'amour, mais vous n'en avez même plus envie. Votre libido est à un niveau zéro. Même la plus excitante des femmes ne vous fait plus aucun effet.

Vous devenez comme une femme ménopausée. Vous souffrez de bouffées de chaleur, de sueurs nocturne. Vos muscles fondent, votre mémoire s'évapore. Vous prenez du poids. vos seins se mettent à pousser et deviennent souvent douloureux. (Cela s'appelle gynécomastie, en langage médical).

Et ne parlons pas des risques de la chirurgie :

La prostate est une glande de la taille d'une noix. Elle est située dans un endroit particulièrement difficile d'accès, sous la vessie, derrière le pubis. Le moindre coup de bistouri malheureux risque d'endommager la vessie et le rectum qui se trouvent à quelques millimètres. Pour parfaire la localistion, le tout est entouré de nombreux vaisseaux sanguins.
« Même un chirurgien chevronné peut terminer l'intervention dans un bain de sang, sans possibilité de voir correctement ce qu'il tente de retirer », explique le spécialiste de la prostate Dr Mark Scholz.

Les meilleurs chirurgiens n'obtiennent qu'un taux de réussite 50 % lorsqu'il s'agit d'épargner les minuscules nerfs érecteurs (ceux qui donnent à l'homme la capacité d'érection). Ces nerfs sont plus fins qu'un cheveu et invisible à l'œil nu. Résultat, 50% des hommes se retrouvent impuissants. (2)

Malgré cela, des urologues conseillent des centaines de milliers d'hommes, chaque année, de se faire retirer la prostate. Beaucoup de ces hommes ne souffrent que d'une forme de cancer «à risque faible».


Lisez le livre "Touche pas à ma prostate". Grâce à lui vous découvrirez :
  • Les avantages et inconvénients des biopsies
  • Les techniques d'imagerie médicale les plus adaptées à ce cancer
  • Les dernières avancées en matière de radiothérapie et d'hormonothérapie
  • Des conseils nutritionnels qui ont fait leurs preuves
  • Tout ce que votre médecin « oubliera » de vous dire le jour où il vous annonce que vous avez un cancer de la prostate
  • Ce que ressent précisément un patient avant, pendant, et après chacun des traitements,
  • Ce qu'est devenue sa vie personnelle, professionnelle, familiale et conjugale.
  • Toutes les thérapies alternatives et naturelles, testées pour vous.

Il s'agit d'un livre qui a été écrit pour aider toutes les personnes qui ont un cancer de la prostate, et qui reçoivent de tous côtés des avis divergents, en particulier s'il faut opérer ou ne pas opérer.

Le livre "Touche pas à ma prostate". vous dit pourquoi c'est vous, et pas votre médecin, qui devez décider
  • C'est vous, et pas votre médecin, qui devra se lever plusieurs fois par nuit pour uriner, pour le restant de ses jours.
  • C'est vous, et pas votre médecin, qui devra assumer, devant le désir de votre compagne, de ne pouvoir répondre à ses envies.

    La préoccupation première de votre médecin est de vous soigner. C'est bien normal, sa fonction est de guérir les malades.
S'il est chirurgien, il va vous opérer. S'il est radiothérapeute, il vous appliquera une radiothérapie. S'il est cancérologue, il vous prescrira une chimiothérapie.

Mais pour vous, l'objectif est-il de supprimer votre cancer ou de vivre le plus longtemps possible, le mieux possible, en restant un homme si possible.

Dans beaucoup de cancer, pour vivre mieux, et plus longtemps, la priorité est de vous guérir de votre cancer. « tuer la tumeur ». Et cela implique de la chirurgie, des rayons, de la chimiothérapie.

Mais le cas du cancer de la prostate est différent. C'est un cancer qui évolue très lentement. Vous devez savoir que vous aurez une longue vie après le diagnostic. En 10 ans la thérapie pour traiter ce cancer aura évolué. Les effets indésirables des traitements actuels eux, vont durer tout ce temps.

C'est à vous d'accepter, ou ne pas accepter de prendre le risque. Personne ne doit décider à votre place



Voici ce que dit le Dr Henri Joyeux, cancérologue à propos du livre "Touche pas à ma prostate" :
"Voici un livre, écrit du côté des patients atteints de cancer de la prostate, par un homme intelligent qui ne s'en laisse pas compter par la médecine officielle, un refuznik combatif, tel qu'il se présente.

Bien des femmes, concernées par leur homme, devraient le lire, comme un roman. Elles comprendront mieux, à la fois ce que les Américaines appellent « le vrai coeur du mâle » et pourront aussi aider leur compagnon à vivre le choc psychologique que représente l atteinte prostatique cancéreuse.


En plus du fait que l'homme n'est pas une statistique, elles apprendront que quand sa libido est au plus bas leur homme est capable d'une grande tendresse à laquelle elles ne sont souvent pas habituées.


Complémentaire de celui que j'ai écrit avec mon collègue radiothérapeute le Dr HM Hay, cet ouvrage est très documenté, passant en revue la longue marche que tout patient doit réaliser pour choisir au mieux son traitement.

Ici sont retracés tous les traitements proposés actuellement au patient atteint de cette maladie.

D'abord la chirurgie, la prostatectomie « totale » ou « radicale », avec ou sans le robot Da Vinci, qui, vous dit-on, est capable de conserver les nerfs érecteurs... Les résultats pourtant ne sont pas brillants !
Sans compter qu'il faut pratiquer 250 fois pour maîtriser la technique..
.


On vous affirme que la rééducation sphinctérienne, vous épargnera les fuites urinaires, l'incontinence au moindre effort tellement fréquente.
Un autre chirurgien plus honnête vous prévient des risques d'incontinence, mais vous promet de conserver votre érection, un autre vous affirme qu'avec le Viagra totalement inefficace dans ces cas et les traitements actuels, votre puissance sexuelle ne sera pas perturbée.
Doux rêves !

Les complications de la chirurgie ne sont pas banales...


Le mieux pour les éviter est de ne pas se faire opérer, car la combinaison des autres moyens donne les meilleures chances de vie confortable et même de guérison. Il n'est pas nécessaire de traverser la planète pour cela. Il faut se documenter et être en confiance.

Quant aux traitements hormonaux, ils sont assez bien expliqués et vous comprendrez bien qu'il s'agit des traitements anti-hormonaux. En effet de même que le cancer du sein est « hormono-dépendant » des deux hormones sexuelles féminines, les estrogènes et la progestérone, celui de la prostate est dépendant de l'hormone masculine qu'est la testostérone et de toutes les hormones artificielles dopantes encore trop utilisées chez les sportifs.

Un point de désaccord cependant avec les auteurs du livre : les nouvelles biopsies réalisées 9 ans après les premières, pour évaluer le score de Gleason, ne sont pas nécessaires selon moi. Pourquoi souffrir deux fois ? Les cellules cancéreuses sont présentes dans la prostate et il n'y a aucune chance qu'elles disparaissent. L'essentiel est de les tenir « en sommeil », « au repos », afin qu'elles se multiplient au rythme le plus bas.

Quant au consentement éclairé du patient, de l'annonce du diagnostic aux propositions de traitements, il est souvent synonyme d'un grand tunnel, avec peu de fenêtres.

L'art d'être patient est un art difficile, ce livre peut faciliter les choix."


La critique du --«The New York Times»
« Un regard provocateur et franc sur le monde déroutant du cancer de la prostate, de son état actuel dominé par une industrie à plusieurs milliards de dollars à la gamme de tous les traitements disponibles... Le cancer de la prostate est un pays sombre et mystérieux, et M. Blum et le Dr Scholz sont d'excellents guides pour se repérer dans cette jungle. Et en disant aux hommes de pratiquer une respiration profonde après avoir appris qu'ils ont un cancer de la prostate et avant de prendre toute décision, ils leur rendent un service inestimable. »


Biographie de l'auteur

Ralph H. Blum, écrivain, vit depuis 20 ans avec un cancer de
la prostate, sans avoir subi d'intervention chirurgicale radicale.

Le Dr Mark Schoiz, oncologue de la prostate, est directeur
exécutif de l'Institut de recherche sur le cancer de la prostate et
professeur à l'université de Californie du Sud.

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Chaleureuses Amitiés, prenez soin de vous,
François Félix


Bibliographie :
Le livre du professeur Joyeux :

Guérir la Prostate en 90 Jours - Sans médicaments ni opération de Clapp Larry

(1) Stephen Boorjian, Mayo Clinic validation of the D'Amico risk group classification for predicting survival following radical prostatectomy. Journal of Urology, April 2008.
(2) John Mulhall, Defining and reporting erectile function outcomes after radical prostatectomy : Challenges and misconceptions, Journal of Urology, February 2009.