jeudi 4 octobre 2012

Maladie de Lyme : l'épidémie silencieuse

Dominique Vialard  moblog'tripotjeu., 27 sept. 2012

   Cette maladie tire son nom d'un petit village du Connecticut où ont été identifiés les premiers cas au milieu des années 70. Pour la petite histoire, il y avait à l'époque tout près de ce village un laboratoire de recherches bactériologiques de l'armée américaine... Depuis il a été fermé. Faut-il y voir un lien de cause à effet ? On ne le saura sans doute jamais. Toujours est-il que cette maladie transmise par les tiques portées par des animaux sauvages, daims et chevreuils entre autres, a progressé de manière fulgurante aux Etats-Unis. Elle s'étend désormais en Europe et en Australie de façon alarmante.

Arte diffuse un documentaire affligeant

Alors faut-il avoir peur de la maladie de Lyme ? Surtout pas : « Les tiques ont beau ressembler à des monstres, la médecine moderne a la maladie de Lyme sous contrôle ». Telle est la conclusion sans appel d'un documentaire diffusé le 3 mai dernier sur Arte ! Pendant 50 minutes, ses auteurs ont tenté de répondre à la question : « danger réel ou imaginaire ? ». Ils ont donc tranché, allègrement. Pas de panique : la maladie, disent-ils, est bien connue, bien traitée. Ceux qui prétendent le contraire seraient des mystificateurs, des charlatans et des imposteurs ! Ou dans le meilleur des cas des « experts autoproclamés » dont les théories scientifiques « ne sont pas défendables ».

Moi, après avoir vu ce documentaire foutraque, je vous le dis : il y a vraiment de quoi s'inquiéter !

Des charlatans, et des caisses noires...

L'Allemagne, où cette enquête a été menée, est un laboratoire avancé pour étudier le phénomène. Avec plus d' un million de malades traités en 2010 selon la sécurité sociale allemande, c'est le pays le plus touché en Europe après l'Autriche. Et outre-Rhin, la maladie de Lyme fait l'objet d'un vrai business. Avec ses charlatans, sûrement, et ses profiteurs. Comme l'industrie pharmaceutique qui, selon la responsable de la Fédération Allemande de la Borréliose s'engraisserait à coups d'antibiotiques sur le dos des malades. Selon cette femme très combattive qui a connu le calvaire de la maladie, il y aurait même dans ce pays « une cagnotte » de l'industrie pharmaceutique qui rétribuerait médecins et experts pour « continuer à minimiser la maladie de Lyme ». L'intérêt de ces grandes manœuvres ? Soutenir le business de tests diagnostiques réputés peu fiables et d'antibiothérapies coûteuses prescrites à tout va. 

Plus de 3 millions de malades ?

Comparée à Allemagne, où cette maladie infectieuse transmise par les tiques fait des ravages, la France serait, selon les autorités sanitaires, un Eden. Il n'y aurait dans notre pays que 12 000 à 15 000 nouveaux cas par an selon les estimations officielles. L'Institut national de veille sanitaire (INVS) dénombre pour sa part 5 500 cas déclarés. C'est tout ! Et encore, certains médecins vous diront qu'on exagère, comme en Allemagne, qu'on fabrique une maladie chronique qui plonge nombre de personnes dans la peur « à partir d'une maladie facilement identifiable ».

Pourtant, selon le Pr Christian Perrone, chef du service des maladies infectieuses de l'Hôpital Raymond-Poincaré de Garches, qui l'étudie depuis de longues années, plus de 5% des populations, au minimum, seraient touchés, soit, en France, plus de 3 millions de personnes. 

Plus qu'une maladie, un calvaire !

À part dans l'Est de la France, où la maladie est endémique, les médecins connaissent très peu la maladie de Lyme, sinon pas du tout. Ceux qui l'ont voient souvent 3 ou 4 médecins avant qu'enfin, on évoque Lyme. On fait des tests, on ne trouve rien et un jour ou l'autre, on finit par se retrouver chez le psychiatre avec des antidépresseurs... entrant ainsi dans une spirale infernale dont on sort rarement indemne. C'est un peu l'histoire de la syphilis, qui autrefois était considérée comme une maladie mentale, avant qu'on ne découvre qu'elle était due à une bactérie. Et le parallèle n'est pas gratuit : la bactérie de la syphilis appartient à la même famille des spirochètes que les borrélies de la maladie de Lyme.

Des bactéries organisées et intelligentes...

Les borrélies, dont on connaît bien maintenant les nombreuses sous-espèces, sont des bactéries d'un genre très particulier. Ce sont des spirochètes, qui se caractérisent par une forme spiralée. Grâce à cette configuration, et à leurs capacités motrices bidirectionnelles,elles sont capables de déjouer toutes les stratégies du système immunitaire. Elles sont capables de prendre une forme particulière, dite « forme L » : une stratégie redoutable propre aux bactéries les plus intelligentes qui leur permet de se cacher dans des kystes sphériques dans tous les tissus et tous les organes. De cette manière, elles échappent aux antibiotiques et aux globules blancs.

A partir de l'intestin de la tique qui suce le sang humain, les borrélies remontent dans son système digestif puis s'insinuent dans le derme, entre les cellules de peau et les fibres de collagène. Elles provoquent des dégâts sur la peau (dermo-borréliose), s'en prennent très rapidement aux articulations (arthrite de Lyme), en particulier du genou, aux nerfs (neuro-borréliose) et peuvent même atteindre le cerveau et en dernier ressort le cœur.

Les symptômes : plus qu'un inventaire à la Prévert

La maladie évolue classiquement en trois phases, mais ce n'est pas toujours aussi évident. Une phase peut manquer ou passer inaperçue. Et les différents symptômes - certains experts allemands en répertorient jusqu'à 160 ! - peuvent parfois se mélanger, sans qu'il y ait de symptômes spécifiques qui permettraient de reconnaître immédiatement la maladie. Ce qui rend le tableau clinique de cette infection multiforme complexe, et le diagnostic difficile.

La phase primaire se caractérise par la survenue d'un érythème (rougeur) cuisant, grossièrement circulaire et centré sur la piqûre de la tique. Mais il peut aussi ne pas apparaître, cela dépend de l'espèce de borrélie (c'est toutefois le plus souvent le cas en Europe). Il survient de 3 à 30 jours après la piqûre. Puis, dans la 2ème semaine de son apparition, il pâlit en son centre et disparaît en quelques jours voire quelques semaines. Cette phase s'accompagne souvent d'un état fébrile avec frissons, courbatures, douleurs articulaires, ou maux de tête.

La phase secondaire correspond à la dissémination de la bactérie dans l'ensemble du corps. Elle débute quelques semaines à quelques mois plus tard. Les symptômes observables ici sont :
  • Des signes cutanés : souvent semblables à l'érythème chronique de la phase primaire, sous forme de nodule situé au niveau d'une pavillon d'une oreille ou d'un mamelon.
  • Des signes neurologiques : méningites, névrites (inflammation des nerfs) souvent très douloureuses avec des maux de tête et une sensibilité cutanée exacerbée.
  • Des signes rhumatologiques : atteintes de plusieurs articulations, dont souvent le genou, qui deviennent enflées, chaudes, rouges et douloureuses. Ce rhumatisme évolue par poussées espacées de périodes de rémission d'environ un mois.
La phase tertiaire, tardive, survient des mois, voire des années après l'infection. Elle se remarque par :
  • Des manifestations neurologiques et lésions démyélinisantes proches de la sclérose en plaques.
  • Des signes rhumatologiques proches de ceux de la polyarthrite rhumatoïde.
  • Des signes dermatologiques : plaques violacées évoluant vers la sclérose associée à des arthrites et des neuropathies.
Un diagnostic difficile, des analyses trompeuses

Le diagnostic de la maladie n'est pas aisé, aussi bien à cause de sa mauvaise connaissance tant par les malades que par les médecins, mais aussi en raison des très nombreux aspects qu'elle peut présenter. On a vite fait de diagnostiquer une mononucléose ou une fibromyalgie, et ce ne sont que deux exemples, là où plus probablement se cache une borréliose. Et ce qui ne facilite pas les choses, c'est que beaucoup de malades ne se souviennent d'aucune piqûre de tique, ce qui rend le diagnostic encore plus difficile. Il est d'ailleurs très probable que la maladie soit transmise par d'autres voies que la piqûre de tique comme la transfusion sanguine, la grossesse, et l'on suspecte aussi les piqûres de moustiques, d'araignée et même d'aoutats...

Quand les tests de dépistage ne tiennent compte que des souches américaines

Dans tous les cas, votre médecin demandera des analyses de sang : ce sera surtout la sérologie de Lyme (test ELISA et Western Blot) qui recherchera les anticorps contre la Borrelia burgdorferi (avec dosage des IgG et des IgM) qui permettra le diagnostic lorsqu'il est positif. Mais il existe un nombre important de faux négatifs, ne serait-ce que parce que la Borrelia burgdorferi, si elle est dominante aux Etats-Unis où la maladie fait aussi des ravages, est plutôt minoritaire en Europe. Chez nous, on retrouve plus souvent Borrelia afzelii, bactérie dermatrope (qui cible la peau) et Borrelia garinii neurotrope...

C'est ainsi qu'on estime qu'il y aurait de 30 à 55% de faux négatifs à la maladie. Ainsi, une sérologie positive est un élément affirmatif, mais une sérologie négative ne peut pas permettre d'éliminer formellement une maladie de Lyme.

Les antibiotiques : nécessaires mais pas suffisants

Le traitement classique de la maladie de Lyme consiste en une antibiothérapie (les médecins allemands ont raison) puisque la maladie est due à une bactérie. La durée du traitement (21 à 30 jours généralement, jusqu'à 2 mois) et les doses (souvent moyennes ou fortes) dépendent de l'ancienneté et de la gravité de la maladie. Le traitement antibiotique sera d'autant plus efficace qu'il est précoce. Ce traitement ne parvient cependant pas à guérir tous les cas de maladie de Lyme, surtout lorsqu'elle est diagnostiquée tardivement. Car la bactérie demeure souvent tapie dans des sites difficilement accessibles aux antibiotiques, comme les hématies, les lymphocytes, ou des points enkystés... Et elle pourra ressurgir ultérieurement et provoquer de nouvelles pathologies semblables à celles évoquées dans la phase tertiaire.

L'affaire du Tic Tox : quand les médecines alternatives dérangent

Face à une médecine conventionnelle relativement peu efficace, et face à une prévalence, en France, largement sous-estimée, les traitements naturels, une fois n'est pas coutume, sont largement plébiscités. Les huiles essentielles et les alcalinisants en tête. Le plus connu de ces traitements naturels, le Tic Tox, vient d'en faire les frais. Ce produit mis au point par Bernard Christophe, un pharmacien spécialisé en phyto-aromathérapie depuis de longues années, était jusqu'à il y a peu l'un des rares à pouvoir endiguer la borréliose. Il était vendu par le laboratoire Nutrivital, jusqu'à ce qu'il soit interdit à la vente, au début de l'année, par l'Afssaps. Motif officiel : le Tic Tox ne bénéficie pas d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) délivrée par l'Afssaps et celle-ci lui est refusée parce que remède contient, certes, de l'huile essentielle de sauge, mais en dessous des normes considérées comme toxiques.

Ce qui n'est pas « officiel » est systématiquement étouffé

Mais le scandale va beaucoup plus loin. Cette opération de démantèlement du laboratoire Nutrivital (non seulement la vente du Tic Tox est interdite mais également sa fabrication et son utilisation), s'inscrit clairement dans une démarche visant à supprimer une approche alternative de la borréliose.

Bernard Christophe travaille depuis longtemps sur la maladie de Lyme, c'est l'un des spécialistes français dans ce domaine. L'homme est excessif, certes, notamment quand il s'en prend à l'antibiothérapie qu'il juge en échec et qui selon lui, « rend le patient plus malade qu'il ne l'était », mais il met le doigt sur les déficiences des méthodes officielles et sur l'étonnante absence d'une véritable recherche de solutions de la part des autorités médicales. 

Devant l'incroyable manque de fiabilité du test ELISA, Bernard Christophe s'est tourné vers un test allemand, le test All-Diag (de Mikrogen) beaucoup plus fiable car tenant compte des souches de bactéries européennes et pas seulement des souches américaines comme le test ELISA dont les seuls résultats font souvent foi chez les médecins. Comme par hasard, l'Agence régionale de santé (ARS) a ordonné, en début d'année, la fermeture manu militari du laboratoire strasbourgeois du Dr Schaller, qui proposait ce test depuis 2007. Ce laboratoire est bien connu de nombre de patients qui ont fait appel à lui pour un diagnostic sûr. Il n'a maintenant plus l'autorisation d'exercer. Le texte préfectoral motivant cette décision pointe un « diagnostic de la maladie de Lyme par biologie moléculaire non validé, non conforme aux recommandations officielles en vigueur »...

Un prix Nobel a dit tout haut ce que beaucoup hurlent en vain

Déjà en 2008, dans son livre « Les combats de la vie - Mieux que guérir, prévenir », que j'ai eu le bonheur d'écrire avec lui, le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, balayait le déni officiel qui pèse sur cette maladie et affirmait la réalité de cette maladie et de sa forme chronique. La bactérie incriminée induit selon lui « un double méfait » : « Une maladie aiguë, d'une part, se manifestant de façon visible par des arthrites, des troubles cardiaques et des fatigues qui ne durent pas. D'autre part et malheureusement aussi, une infection chronique pouvant perdurer plusieurs années et laissant parfois des séquelles neurologiques (paralysies faciales) ou cutanées (atrophies). »

Selon Luc Montagnier, la borrelia crée un stress oxydant dans l'organisme à l'instar de ce qui se passe dans bien des infections froides, silencieuses. Et elle peut s'associer facilement à d'autres agents pathogènes. En 2008, il relevait déjà ce danger tout en insistant sur la nécessité d'aller contre le dogme médical qui veut qu'on utilise les antibiotiques avec parcimonie : « La Borrelia peut s'associer à un autre agent connu pour être à l'origine de la maladie dite des griffes de chat*, une Bartonella Henselae . L'association de ces deux micro-bactéries entraîne une maladie chronique plus grave, avec des réactions auto-immunes fortes. Un traitement composé de plusieurs antibiotiques et administré en longue durée est nécessaire pour se débarrasser de cette infection. Souvent la forme chronique est ignorée et le médecin non averti prescrit simplement une cure-flash d'antibiotiques pour 15 jours, poussant ce faisant le germe à s'installer durablement sous une forme masquée. Grave erreur ! Alors qu'il faudrait continuer le traitement jusqu'à disparition de tous les signes de la présence du germe »

Une épidémie mondiale, comme le Sida

Comme le Pr Perronne, comme d'autres, de plus en plus nombreux, le Pr Montagnier poursuit ses recherches sur la borréliose. Avec des avancées importantes et un constat : la maladie s'est maintenant généralisée : « Le monde entier est infecté. Pas comme le Sida, mais presque », a-t-il affirmé début mars dans un entretien avec une journaliste de LaNutrition.fr tout en regrettant qu'il y ait encore « un débat pour dire que l'infection chronique n'existe pas ». Et de mettre lui aussi le doigt sur le plus gros problème : « C'est sous-estimé par les médecins et en plus les tests sérologiques ne sont pas très fiables ». Le Nobel estime qu'il faudrait utiliser les tests moléculaires comme la PCR (Polymerase chain reaction), technique permettant d'amplifier des séquences spécifiques d'ADN ou d'ARN et de détecter ainsi les bactéries, même cachées.

Comment se faire dépister, comment se soigner ?

Le seul laboratoire en France compétent pour le faire étant désormais fermé, le plus sûr est de traverser le Rhin pour obtenir un diagnostic sûr. Quoi qu'on en dise, les Allemands connaissent et maîtrisent beaucoup mieux que nous - ce n'est pas difficile - cette infection.

Quant au traitement, officiellement, il passe par une antibiothérapie longue que seul un médecin averti pourra vous prescrire. C'est là un challenge : trouver un thérapeute qui n'a pas peur de la Sécurité sociale. Ou alors, là aussi, mieux vaut aller en Allemagne. Ce n'est pas si loin, et ce n'est qu'un petit investissement au regard des conséquences pénibles de la borréliose. Si vous choisissez cette voie de traitement, il est important de prendre des pro-biotiques en complément et de ne pas laisser s'installer des champignons et autre candidose en réaction. D'où l'intérêt d'être conseillé par un naturopathe en parallèle du médecin.

La solution phyto

C'est l'autre volet des traitements et pas le moindre. Car les plantes, en particulier sous forme d'huile essentielle, montrent une certaine efficacité. A elles seules, à moins d'être prises immédiatement après une piqûre, elles ne suffisent pas, elles ne guérissent pas mais elles s'avèrent être efficaces pour stabiliser l'infection et pour faire taire ses symptômes.

J'ai demandé à mon ami Sylvain Bodiot, naturopathe et aromathérapeute dont je vous conseille d'écouter l'émission mensuelle sur Radio Médecine Douce (ici), de me donner son protocole pour la maladie de Lyme.

Voici sa prescription, pour vous : 

Faites réaliser par votre pharmacien, le mélange suivant :
  • HE Cinnamosma fragrans 10 ml
  • HE Cinnamomum camphora ct cinéole 5 ml
  • HE Eucalyptus radiata ssp radiata 3 ml
  • HE Melaleuca alternifolia 3 ml
  • HV de noisette 30 ml
Appliquez sur les avant bras et le thorax (8 à 10 gouttes) pendant 15 jours chaque mois (du 1er au 15)

Puis prendre par voie orale et pendant 20 jours (1 gélule 3 fois par jour) la synergie d'huiles essentielles ci-dessous (à faire aussi réaliser par le pharmacien)
  • HE Eugénia caryophyllus 25 mg
  • HE Citrus lemon (z) 25 mg
  • HE Origanum compactum (25 mg)
  • Exc QSP 1 gélule gastro résistante n°2 N° LX
Cessez le traitement totalement pendant 7 jours puis le reprendre, le tout pendant 4 mois :

En complément, n'oubliez pas de prendre le plus possible d'antioxydants, de la propolis, de l'extrait de papaye fermentée, de la vitamine C Acérola en cures prolongées pour remonter le système immunitaire et contrecarrer le stress oxydant. Prenez aussi de l'Echinacéa purpurea en teinture mère du 1er au 10ème jour de chaque mois.

Une lueur d'espoir

Vous l'avez vu, certains de nos plus éminents médecins recherchent activement les causes de la maladie de Lyme. Cela débouchera assurément sur des protocoles de soins qui parviendront à débusquer la bactérie jusque dans ses plus profondes cachettes. Reste à faire tomber les remparts d'une médecine conservatrice, mais nous y travaillons. Comme les associations regroupant experts et malades qui ont vu le jour ces derniers temps et auprès desquelles vous pourrez trouver du réconfort, des soutiens et des conseils avisés. Voici les plus actives d'entre elles :

- Lyme Info (voir le site ici)

Tiquatac.org (ici)

- Les Nymphéas (ici)

- Réseau borréliose (ici)



lundi 24 septembre 2012

Une inquiétante boule dans le cou (un article de Jean-Marc Dupuis)

Vous vous réveillez un matin et, en vous regardant dans la glace, vous remarquez une légère bosse à la base de votre cou, juste au-dessus de vos clavicules. Vous passez le doigt et, en effet, vous sentez une boule étrange, sous votre larynx. Une sourde angoisse vous saisit. 

Et pourtant, pas d'inquiétude, il s'agit probablement d'une simple excroissance de votre thyroïde, que l'on appelle nodule thyroïden, du latin nodulus, petit nœud. 

La thyroïde est une glande qui a la forme d'un papillon, dans votre gorge. Elle fabrique de la thyroglobuline, une protéine qui se lie à l'iode pour former des hormones, la triiodothyronine (T3), la thyroxine (T4).... Ces hormones sont importantes : elles sont entraînées par le sang et influencent quasiment tous vos organes, tissus et cellules. Ce sont elles qui permettent à chacune de vos cellules d'absorber de l'oxygène. Sans hormones thyroïdiennes, vous seriez réduit à l'état de plante, incapable de bouger. 

Les nodules thyroïdiens, donc, sont de petites boules qui apparaissent très fréquemment dans la thyroïde : on estime qu'une personne sur 2 de plus de 50 ans en possède au moins un. De plus, ils sont 4 fois plus fréquents chez les femmes que chez les hommes. Mais dans la très grande majorité des cas, ces nodules ne causent aucun problème, y compris lorsqu'ils se présentent sous forme de kystes, c'est-à-dire remplis de liquide. 

De plus, la taille du nodule n'a aucun rapport avec sa malignité (le danger pour votre santé). Si vous vous apercevez que vous avez unegrosse boule, il n'y a donc pas plus de raison de vous inquiéter. Beaucoup de personnes vivent avec un nodule de 3 cm de diamètre (presque une balle de ping pong !) et ne s'en sortent pas plus mal. 

La précaution à prendre cependant est de surveiller régulièrement son évolution. Et vous pourriez tout-à-fait avoir la bonne surprise, lors de votre prochaine visite chez le médecin, d'apprendre qu'il a régressé. 

Nodule = risque de cancer ?

Evidemment, dès qu'on parle d'une étrange boule qui apparaît, cela évoque l'inquiétante idée du cancer. Mais les nodules n'ont pas beaucoup plus de risque d'être cancéreux que tout autre tissu de votre corps (le pancréas, le poumon…) : seuls 4 % d'entre eux sont cancéreux. Par contre si le nodule est bénin (non-cancéreux), il le reste. A noter que, si le nodule est un kyste, alors ce n'est presque jamais un cancer. 

Par contre, cela peut être gênant d'avoir un nodule s'il vous empêche d'avaler ou de respirer. Lorsqu'ils sont gros et mal placés, ils peuvent aussi donner la voix rauque, voire causer une modification du timbre de voix. 

Enfin, certains nodules dits « chauds » ont aussi la particularité gênante de produire de grosses quantités de thyroglobuline. Ils déclenchent une surproduction d'hormones thyroïdiennes, ce qu'on appelle hyperthyroïdie. Vous constatez alors les symptômes suivants :

  • peau moite et froide ;

  • accélération du rythme cardiaque ;

  • gros appétit ;

  • nervosité ;

  • insomnie ;

  • perte de poids ;

  • rougeurs de peau.

Un nodule peut aussi être un signe d'hypothyroïdie

Si la présence d'un nodule peut déclencher une hyperthyroïdie, son origine peut aussi être que votre production d'hormones thyroïdiennes était insuffisante. Votre cerveau a donc envoyé un signal à votre thyroïde pour la faire travailler plus fort (ce signal est une autre hormone, la TSH, qui stimule la thyroïde). 

Sous l'effet de cet afflux constant de TSH, votre thyroïde a fini par développer un nodule. 

Le problème des traitements médicaux conventionnels

Lorsque le nodule est gênant, les médecins proposent de vous le retirer au scalpel (un petit couteau bien aiguisé). S'il est sous forme de kyste (une boule remplie de liquide avec souvent des débris solides), on peut le vider avec une seringue mais ça ne sert à rien : en 4 semaines, il se remplit à nouveau. 

Pour réduire la production d'hormones thyroïdiennes, les médecins proposent d'anéantir des cellules de la thyroïde avec de l'iode radioactif ou carrément une ablation de la thyroïde, au scalpel également. 

Le résultat de ces interventions est presque toujours une hypothyroïdie, c'est-à-dire une production d'hormones thyroïdiennes trop faible. Cela ne dérange pas votre médecin puisqu'il sait alors comment faire remonter votre niveau d'hormone : en vous donnant, à vie, des cachets de Lévothyrox ou L-Thyroxine. 

Mais pour vous, qui devrez avaler ça tout le reste de votre existence, c'est moins drôle. Les traitements hormonaux substitutifs ne remplaceront jamais les hormones naturelles. Surtout que ces médicaments sont des hormones T4 de synthèse, que beaucoup de personnes ne parviennent pas à convertir en T3. Si vous êtes sous Lévothyrox depuis 10 ou 20 ans, mieux vaut continuer ce traitement, mais si vous venez de démarrer, alors demandez à votre médecin s'il ne préférerait pas vous prescrire de l'Armour Thyroïd, un extrait naturel de thyroïde porcine qui contient non seulement de la T3 et de la T4, mais également de la T1 et de la T2 qui vous aideront à normaliser votre équilibre hormonal. 

Mais avant d'utiliser les gros moyens contre l'hyperthyroïdie (chirurgie, iode radioactif), peut-être y a-t-il moyen de diminuer votre surproduction naturellement. 

Huiles essentielles contre l'excès d'hormones

Les naturopathes recommandent des huiles essentielles qui ont la propriété de diminuer la production d'hormones. Dans un flacon de 10 mL, mélanger 60 gouttes de camomille noble, 60 gouttes de verveine odorante, et 30 gouttes de myrrhe. En mettre deux gouttes sur du pain, une fois par jour (et le manger). 

En massage, diluer une goutte de cette mixture dans 6 gouttes d'huile végétale de noyau d'abricot, et masser thyroïde matin et soir avec le mélange obtenu. 

Si votre nodule est un kyste et qu'il vous gêne vraiment, il existe un traitement intéressant, qui consiste à injecter simplement de l'alcool dedans (éthanol). Ce traitement peut vous éviter de passer sous le scalpel. 

On le pratique en particulier chez les petits, chez qui un gros kyste peut être plus gênant que chez l'adulte. Pour un kyste de 11 mL de volume et contenant des matériaux solides, et ayant été diagnostiqué comme non-cancéreux, injecter de l'éthanol après avoir drainé le kyste. Le seul effet indésirable est une légère sensation de brûlure au moment où l'aiguille est retirée. Normalement ensuite, le kyste n'est plus palpable ou visible. Aux ultrasons, on voit encore la masse, mais réduite de 80 % en moyenne. 

Le protocole est le suivant : on injecte l’alcool via le cathéter (on retire 10 volumes, on injecte 7 volumes d’alcool), on laisse 10 minutes puis on vide et on applique un pansement compressif pendant 24h : 95% de réussite. Quand il y a un colloïde épais (étude polonaise) : injecter 10% d’alcool, puis vider 10 jours plus tard. 

Il existe cependant un risque d'abîmer les cordes vocales. 

Dans tous les cas, avant l'opération chirurgicale, demandez un contre-avis médical. 

Aliments contre l'hyperthyroïdie

La consommation de soja non-fermenté peut vous aider à diminuer l'activité de votre thyroïde. Les isoflavones du soja ont été clairement associés à une réduction de la fonction thyroïdienne. 

Enfin, vous retrouverez plus rapidement votre équilibre hormonal si vous :

  • mangez sainement, en évitant les plats préparés (y compris en conserve) et les aliments raffinés (farines, sucres) ;

  • assurez-vous d'avoir assez de sélénium et d'iode : le sélénium se trouve en particulier dans les noix du Brésil. Pour être sûr de ne pas manquer d'iode, badigeonnez-vous chaque jour quelques gouttes de bétadine sur le bras, jusqu'à ce qu'elle ait pénétré dans votre peau. L'iode participe à la production d'hormones thyroïdienne, donc ce conseil de prendre de l'iode peut vous paraître contradictoire, mais le manque d'iode dans le régime alimentaire peut aussi être une cause de l'apparition des nodules. C'est pourquoi il vaut mieux vous assurer de ne pas être carencé en iode ;

  • consommez de grandes quantités d'acides gras oméga-3, si possible d'une source de haute qualité comme le krill.

  • Soignez votre sommeil, et dormez dans le noir total.
A votre santé ! 

Jean-Marc Dupuis 

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Alors que se multiplient les scandales autour des médicaments chimiques, une petite élite de personnes bien informées bénéficient, elles, de traitements naturels auxquels le grand public n'aura pas accès avant des années.

Vous pourriez peut-être faire partie de ce club très fermé, vous aussi. Allumez le son de votre ordinateur et cliquez sur la présentation qui se trouve ici

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mardi 18 septembre 2012

Génétique : la découverte qui vous concerne (un article de Jean-Marc Dupuis)


Jeudi dernier, le 6 septembre 2012, une série d'articles scientifiques de portée historique a été publiée dans les plus grandes revues scientifiques : Nature, Science, Genome Research, Genome Biology, Journal of Biological Chemistry

Ce sont les conclusions d'un immense projet de recherche, financé par le gouvernement américain, impliquant 440 scientifiques de 32 laboratoires, qui a duré neuf ans : le projet ENCODE, Encyclopedia elements of the human genome, qui visait à décrire de façon complète les fonctions de chaque élément du génome humain. 

Vous êtes concerné par les découvertes publiées. Mais comme il est difficile d'y comprendre quoi que ce soit en lisant la presse (et ne parlons pas de la télévision), voici de quoi y voir clair sur cette découverte « révolutionnaire » et ce que vous pouvez en attendre pour votre santé. 

Bref rappel sur l'ADN

Lorsque vous avez été conçu, vous n'étiez qu'une seule cellule, issue de la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule. 

Mais cette cellule contenait un minuscule noyau. Dans ce noyau se trouvaient des filaments d'ADN, entortillés comme des pelotes, groupés en 46 chromosomes, eux-mêmes formant 23 paires. L'ADN de cette première cellule était hérité, pour moitié, du spermatozoïde de votre père, et pour l'autre moitié, de l'ovule de votre mère. Ce qui faisait de cette cellule une cellule neuve et totalement unique, avec un ADN unique. 

Cette cellule unique s'est d'abord divisée en deux cellules filles, chacune contenant une copie de l'ADN de la première cellule. Ces deux cellules se sont divisées à leur tour pour produire quatre cellules à la 50ème heure, chacune avec sa propre copie de l'ADN de la première cellule. A la 60ème heure, il y avait huit cellules, chacune contenant toujours une copie de l'ADN de la première cellule. 

A la division suivante, le futur bébé est constitué de 16 cellules. L’œuf a l’aspect d’une masse arrondie ressemblant à une mûre. Il migre alors vers l'utérus, où la division cellulaire va pouvoir commencer sérieusement. En effet, mieux vaut ne pas perdre de temps car, dans neuf mois, à la naissance, le petit devra compter... soixante-dix mille milliards de cellules ! Toutes issues de cette même première cellule. 

Les cellules ne peuvent pas se contenter de se diviser, en produisant toujours des cellules identiques. Le résultat ne serait qu'un amas informe. Pour que le bébé ait toutes ses fonctions vitales, il faut que les cellules se différencient, et qu'elles jouent chacune leur rôle : former le squelette, les muscles, les organes vitaux... 

Cela paraît compliqué et cela l'est en effet. Mais il se trouve que les filaments d'ADN qui sont dans les cellules contiennent toute l'information nécessaire pour diriger ce délicat processus. 

L'ADN est comme une mémoire d'ordinateur

Sur les filaments d'ADN de la première cellule se trouve en effet toute l'information nécessaire pour piloter le développement de votre organisme, jusqu'à la fin de votre vie. 

Cette information est contenue dans l'ADN sous une forme très proche de l'information gravée sur une mémoire d'ordinateur. L'ADN n'utilise pas un système d'information binaire mais un système quaternaire. Alors que les unités d'information dans un ordinateur sont le 0 et le 1, l'ADN est codé sous forme de T, A, C et G. Ces unités s'appellent des nucléotides. 

Sur une mémoire informatique, vous avez une suite de 0 et de 1, par exemple, 10011101011000111. Sur le filaments d'ADN, c'est une succession de T, A, C, et G, par exemple AATGGCTTGGC. Mais au fond, cela revient au même. 

Si vous deviez lire toute l'information stockée sur votre ADN, cela ferait un livre très indigeste avec des milliers de pages remplies de T, A, C et G, tout comme votre disque dur est rempli de 0 et de 1. Votre ADN contient en effet 3000 milliards de paires nucléotides. Ce livre a néanmoins été écrit, en 2003, par un groupe de chercheurs qui avaient passé 12 ans à décoder le génome humain

De l'ADN à l'organisme humain

Toute l'information nécessaire à construire un organisme est contenue dans l'ADN de la première cellule. 

Votre organisme contient plus de 200 types de cellules différentes, mais tout a commencé avec cette seule cellule. 

L'ADN de cette seule cellule contenait toute l'information dans son code, composé uniquement de T, A, C et G, pour construire 70 000 à 100 000 milliards de cellules, de 200 types différents. 

Certaines de ces cellules sont des cellules immunitaires, d'autres sont des cellules coniques qui sont dans votre œil pour voir, d'autres sont des cellules d'os, de muscle, de cerveau ou de moelle, d'autres encore sont des cellules du pancréas, des reins, d'ongle, de cœur, de sang, etc. 

Mais l'information de l'ADN permet aussi, tandis que l'organisme grandit et se développe, de créer une dizaines de « systèmes » vitaux. On les appelle des « systèmes » parce qu'ils sont composés de deux organes ou plus, fonctionnant ensemble. 

Par exemple, le système circulatoire comprend, entre autres, le cœur, le sang, et les vaisseaux sanguins. Le système digestif inclut, entre autres, la bouche, l'œsophage, l'estomac, les intestins. 

L'information de l'ADN est aussi utilisée pour fabriquer plus de trente organes dans le corps humain. 

Imaginez l'information nécessaire à créer vos os : 

Votre corps contient 206 os. Chacun d'eux a une forme et des caractéristiques uniques : si vous vouliez en faire un dessin en trois dimensions sur ordinateur, vous auriez, inscrites sur votre disque dur, toutes les informations concernant la forme de cet os, d'une façon très similaire à la façon dont elles sont inscrites sur votre ADN. 

Bien entendu, l'os n'est pas seulement défini par sa forme : votre ADN spécifie aussi l'itinéraire de tous les nerfs qui courent dans vos os ; il détermine la place de la moelle osseuse ; il fixe la place de chacune des cellules de cette moelle et son fonctionnement. Tout cela est écrit dans l'ADN de votre première cellule. 

Et nous avons à peine effleuré la surface de ce que fait l'ADN : il faudrait lire des bibliothèques entières d'anatomie humaine et de physiologie pour décrire toutes les fonctions connues de l'être humain, et chacune d'entre elles est codée dans l'ADN du minuscule noyau de votre première cellule. 

Les promesses de la génétique

Lorsque les chercheurs se sont aperçus du caractère universel des effets de l'ADN, ils ont tout de suite imaginé la chose suivante : puisque l'ADN détermine tout, il suffit, pour modifier le fonctionnement du corps, de modifier l'ADN de la personne. 

En particulier, quand on observe un problème de fonctionnement quelque part, donc une maladie, il devrait être possible de le corriger en changeant l'ADN ! 

Il n'en fallut pas plus pour que le monde entier se mettent à rêver d'un avenir radieux où l'être humain pourrait se contrôler lui-même en changeant son ADN comme on change les pièces d'une voiture. On inventa le terme de « thérapies géniques » comme s'il s'agissait d'une réalité alors qu'aucune thérapie génique n'existait, et on promit à la fois :

  • la fin des maladies ;

  • le remplacement de n'importe quel organe, que l'on pourrait faire pousser en laboratoire ;

  • l'éternelle jeunesse.
Ce n'était qu'une question de temps, et bien sûr de sous accordés à la recherche... et aux chercheurs. « Donnez-nous quelques milliards aujourd'hui, et demain nous vous apporterons le philtre de l'immortalité », promirent-ils, en quelque sorte. 

Le virus qui guérit

La chose paraissait d'autant plus à portée de la main que des chercheurs avaient trouvé un moyen remarquable de modifier l'ADN d'un très grand nombre de cellules. En effet, le problème de la thérapie génique n'est pas seulement de déterminer quel bout d'ADN pose problème dans votre code génétique. Encore faut-il être capable d'aller modifier effectivement votre ADN dans des milliards de cellules, dont la plupart se trouvent à l'intérieur de votre corps ! 

Eh bien la solution fut néanmoins trouvée. La lumineuse idée de ces chercheurs fut d'utiliser un virus. 

Les virus sont de petits agents infectieux capables de transférer leur propre matériel génétique dans les cellules humaines. De plus, ils sont capables de se propager très rapidement d'une cellule à l'autre, comme le savent toutes les personnes qui ont été mises à genou, puis au lit, par le virus de la grippe, par exemple. 

Les chercheurs réussirent à sélectionner un virus, à éliminer dans son ADN les séquences associées à la maladie qu'il transmettait, et à les remplacer par les séquences du gène thérapeutique (le gène qui guérit). Ainsi, en inoculant le virus à la personne malade, ce virus allait rapidement « infecter » des millions de cellules mais, au lieu de leur inoculer une maladie, il allait leur donner le bon gène qui allait leur permettre de guérir ! La seule précaution à prendre était évidemment que le virus reste dans l'organisme de la personne traitée, et qu'il ne lui prenne pas la mauvaise idée d'aller contaminer des milliers de personnes n'ayant rien demandé. Mais, apparemment, ce danger-là était, lui aussi, maîtrisé par les scientifiques. 

Avec de telles promesses, ils n'eurent pas de mal à convaincre les gouvernements et un grand nombre d'investisseurs privés, de leur verser des dizaines de milliards d'euros pour des recherche en thérapies géniques, faisant la fortune d'innombrables créateurs de « start-up » de « biotechnologie » dans la Silicon Valley et de laboratoires universitaires. 

Déconvenues

Malheureusement, plus les chercheurs progressèrent dans la recherche sur l'ADN, plus ils s'aperçurent que tout cela était en fait... effroyablement compliqué. 

Ils se mirent à investir dans des systèmes de plus en plus chers, notamment des supercalculateurs, mais chaque nouvelle découverte rendait le problème encore plus obscur. 

En effet, alors qu'on imaginait au départ que l'information de l'ADN pouvait se lire par sections, sur des gènes correspondant à une protéine particulière, et qu'il suffisait de remplacer un gène défectueux par un autre, on s'est vite aperçu que, en réalité : 

  • l'ADN n'était pas une simple « double hélice », mais pouvait prendre toutes sortes de formes variées (les formes B, A, Z, G...), beaucoup plus compliquées ;

  • la plupart des informations liées à des maladies ne se trouvaient pas sur les parties d'ADN codant des gènes, mais sur les sections intermédiaires, dont on pensait pourtant qu'elles ne servaient à rien ;

  • que les gènes, déterminant la fabrication des protéines, étaient tantôt actifs, tantôt inactifs, sans qu'on sache pourquoi (entre deux personnes porteuses du même gène d'une maladie, l'une peut être gravement malade, l'autre se porter comme un charme) ;

  • que les gènes interagissaient entre eux d'une façon si embrouillée qu'il est la plupart du temps impossible de retracer le rapport entre un gène et un trait particulier de la personne (ainsi par exemple, contrairement à ce que des millions d'écoliers ont appris, il se peut parfaitement que deux parents aux yeux bleus donnent naissance à un enfant aux yeux marrons).
Aujourd'hui, la totalité des thérapies géniques ont conduit à l'échec, et ce n'est pas faute d'avoir essayé. 

Une lumière d'espoir s'est allumée, en 1998-99, lorsqu'on parvint à traiter de très jeunes enfants atteints du SCID-X et souffrant d’une immunodéficience sévère (des "bébé bulles"). Mais elle s'est rapidement éteinte, dans des circonstances dramatiques. 

Ces enfants ont reçu un traitement de thérapie génique visant à rendre actifs leurs lymphocytes T déficients (des cellules immunitaires). La thérapie a consisté à transférer dans les cellules sanguines de ces bébés un gène restaurant la fonctionnalité du récepteur à l’interleukine-2. Dans un premier temps, l’entreprise s’est révélée être une réussite totale. La plupart des bébés ont pu sortir de leurs bulles et vivre normalement. Cependant, sur la vingtaine d'enfants traités, quatre ont rapidement développé une leucémie mortelle, dont on a pu montrer qu'elle était un effet secondaire direct imputable à la « thérapie » génique elle-même. 

En voulant corriger un problème sur l'ADN, on avait déclenché une maladie plus grave encore. 

Le résultat de ces expériences a néanmoins abouti à une conclusion certaine : que le mystère de l'ADN n'a pas encore été percé, et n'est pas prêt de l'être. Ce qui m'amène à la fameuse découverte publiée jeudi dernier : 

La grande nouveauté d'ENCODE

On imaginait jusqu'à présent que seule une petite partie de l'ADN humain servait à coder des gènes, et contenait donc des informations utiles pour le développement de l'organisme. Or, ce nouveau projet de recherche, ENCODE, a découvert qu'une très grande partie de l'ADN considéré comme inutile sert en fait à réguler l'action des gènes. Certains chercheurs parlent de 80 % de l'ADN qui serait porteur d'information, alors qu'on pensait jusqu'à présent que ce n'était que 1 à 3 %. 

En particulier, des parties de l'ADN très distantes d'un gène se retrouvent tout près lorsque l'ADN est roulée en pelote, et servent d'interrupteur pour le mettre en route ou l'arrêter. 

Cette fonction est évidemment aussi essentielle que le gène lui-même. Et le problème, c'est que, tenez-vous bien, les chercheurs ont recensé pas moins de... quatre millions d'interrupteurs sur l'ADN humain, alors qu'il ne contient que 20 000 gènes. 

Autrement dit, l'incroyable complexité de la génétique vient d'être multipliée à nouveau par un facteur 200 (au minimum). 

Pour faire bonne figure, les chercheurs en génétique annoncent que tout cela est formidable, que le projet ENCODE leur a apporté des tonnes de nouvelles informations pour mieux comprendre les maladies. 

Mais leurs capacités d'analyse sont en fait très rudement mises à l'épreuve : des moyens supplémentaires encore plus considérables sont nécessaires pour voir clair dans ce fatras d'informations de plus en plus complexes, sans aucune garantie que cela débouche sur des thérapies réelles. 

Les chercheurs en sont conscients, et peut-être est-ce une explication du fait que l'annonce de cette découverte ait été menée avec des investissements en communication dignes d'un film hollywoodien, certains étant surtout préoccupés de toucher l'opinion publique (qui n'y comprend rien), gage du fait que les hommes politiques (qui y comprennent encore moins) leur attribuent de nouveaux crédits de recherche. 

La conclusion pour vous

La conclusion pour vous, ami lecteur, est néanmoins extrêmement importante : 

Cette découverte de l'étude ENCODE indique que le mystère de l'ADN est encore très loin d'être percé. Mais cela ramène au premier plan de la recherche médicale moderne : la question du mode de vie. 

En effet, la découvert d'ENCODE prouve que vous aviez raison de vous préoccuper de ce que vous mangez, de vos émotions, de votre environnement, des bruits, des vibrations, des ondes qui vous traversent, de votre activité physique. 

En effet, votre ADN n'est pas un « simple » brin sur lesquels se trouvent des gènes qui décideraient pour vous ce que vous êtes, ce que vous devenez, vos maladies, et vous enfermeraient dans une sorte de prison génétique sur laquelle vous n'avez aucune prise. 

Le fait que le gène lui-même soit contrôlé par tant de facteurs externes, sur le brin d'ADN lui-même, prouve que c'est bel et bien vous qui êtes dans le fauteuil du pilote, en ce qui concerne votre santé

Car chacun des choix que vous faites au quotidien est susceptible d'influer de façon décisive sur cette délicate technologie que sont ces millions d'interrupteurs sur votre ADN, dont la complexité outrepassera peut-être toujours les capacités d'entendement de l'être humain. 

Si on ne peut pas, avant très longtemps, espérer intervenir sans risque dans les infimes détails de cette mécanique, cela veut dire qu'il faut plus que jamais vous concentrer maintenant sur les règles générales d'une bonne santé, d'une bonne vie. 

L'observation, l'expérience de milliers d'années a déjà permis à l'humanité de tirer de grandes règles sur ce qui est bon, ou mauvais, pour l'organisme, sur les habitudes qui risquent le plus de déclencher une maladie, et sur le mode de vie protecteur. 

Nous allons continuer à progresser dans ce domaine. 

Ces dernières années, la macro et la micro-nutrition ont fait des progrès considérables. On sait que de mauvais conseils nutritionnels (comme ceux qui sont aujourd'hui diffusés par mangerbouger.fr) aggravent le risque de tomber malade. 

Alors plus que jamais, réjouissons-nous : les nouveaux progrès des « super-nouvelles-technologies biomédicales » nous confirment que c'est bien la voie de la santé naturelle et du bon sens qui restent, pour quelques dizaines ou centaines d'années encore, le chemin le plus direct vers une vie meilleure et en meilleure santé. 

Vous avez maintenant la preuve qu'oublier toute cette sagesse en se disant que, bientôt, les nouvelles thérapies nous guériront de tout, n'a été qu'un rêve passager de scientifiques un peu trop enthousiastes. Et c'est bien ce que vous aviez toujours pensé et pratiqué, n'est-ce pas ? 


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Glutathione: The Miracle Antioxidant


Most people think vitamins A, C, and E when you start talking antioxidants, but there’s a major antioxidant that gets very little discussion: glutathione. It may sound like a mouthful, but don’t overlook this gem! Glutathione is the body’s master antioxidant; it plays a key role in your body’s natural cell detoxification by protecting cells from free radical damage and holding off the ravages of aging — including weight gain. Most people stop producing their own glutathione around age 40, which makes our bodies less able to fight off toxins. By taking measures to increase your body’s depleted supply of this wonder-antioxidant, you can once again reap all of its youthful benefits at age 40 and beyond!
Taking glutathione supplements orally aren’t effective at boosting this antioxidant, but there are some other ways that you can bump up those glutathione levels with supplementation or with your diet. Here are a few things to try:
  • LifeWave Nanotechnology Patches. Y-age Glutathione patches can be worn on the skin about an inch below your navel to help you boost your glutathione levels. You should wear a new patch every day to achieve good results. Visit http://lifewave.com/franfelix  to learn more.
  • Intravenously. If you have more serious health concerns, such as leaky gut syndrome, or if your levels are especially low, your doctor may consider IV replacement of glutathione.
  • Food. Some foods are remarkably good at boosting glutathione levels, including sweet potatoes, walnuts, asparagus, broccoli, and avocados. Citrus fruits, strawberries, and watermelon are also good choices for helping increase the amount of glutathione your body produces.
When it comes to being Sexy Forever, supplementation is key. After all, your body is a machine. By keeping it clean, supplying it with high-quality oil and fuel, and making sure everything is running smoothly under the hood, you can ensure that it will be enjoyable, high-functioning, and beautiful for many years to come!

Révélation sur les traitements anti-diabéte

Vous êtes diabétique ? Vous connaissez un diabétique ? Voici une information à lire de toute urgence avant de prendre votre prochaine dose de médicaments. 

Gardez bien en tête qu'un bon médicament contre le diabète, ça n'existe pas. Au mieux, ils sont désagréables, au pire, ils tuent. 

Nouveau = mieux ?

Méfiez-vous de ceux qui vous disent que parce que c'est nouveau, c'est forcément mieux. Cette règle est sans doute valable pour les voitures et les téléphones portables. Mais en matière de médicaments, rien n'est moins sûr. La preuve, le tout dernier médicament contre le diabète qui vient d'être mis sur le marché pourrait être le plus dangereux d'entre tous. 

Il s'agit du Victoza, que notre fidèle sécurité sociale s'est empressée de rembourser. 

Les médias ont déjà dénoncé l'inefficacité et les effets dangereux du Victoza. (1) On se demande d'ailleurs pourquoi le fabricant du Victoza, Novo Nordirsk, n'a toujours pas reçu l'ordre de retirer ce médicament du marché. 

Au contraire, vous serez peut-être surpris d'apprendre qu'au premier trimestre, les ventes du Victoza ont bondi de 81 % ! Tant mieux pour Novo Nordisk, tant pis pour les diabétiques... 

Officiellement, Novo Nordisk prétend bien sûr que le Victoza est sans risques, mais ce médicament est connu pour provoquer des inflammations du pancréas, des réactions allergiques, des maux de crâne (très fréquents), des vomissements (très fréquents également), mais surtout le cancer de la thyroïde.

Vous ne le lirez pas cette inquiétante information sur la notice en français. Apparemment, le fabricant est parvenu à convaincre les régulateurs européens de ne pas devoir y écrire le mot fatal de cancer. La notice n'évoque donc que « l'augmentation du taux de calcitonine », une information que très peu de non-médecins sont capables de décrypter.

Mais en réalité, l'augmentation du taux de calcitonine est un signe très connu du cancer médullaire de la thyroïde ! Et pour les personnes qui parlent anglais, la lecture du site Internet officiel du Victoza (http://www.victoza.com/#isis) révèle en toute lettre que le Victoza a provoqué le cancer de la thyroïde chez des animaux de laboratoires, mais que cet effet n'est pas certain chez les êtres humains. Et pour cause, qui oserait participer à des essais cliniques pour s'en assurer ??? 

Une association de consommateurs américains annonce avoir recensé 200 cas d'inflammations aiguës du pancréas liés au Victoza dans les 17 mois qui ont suivi sa mise sur le marché. Sachant que dans 90 % des cas, les patients ne signalent pas les effets secondaires subis, le nombre de cas pourrait être en réalité dix fois supérieur. 

Plusieurs associations de consommateurs ont lancé des pétitions visant l'interdiction du Victoza, mais leurs chances de succès sont minces. (2) 

Vous pouvez chercher un médicament moins dangereux que le Victoza, mais je suis d'avis que le meilleur moyen de vous sortir de tout ça n'est pas à chercher à la pharmacie. Oubliez l'idée fausse et dangereuse que ce type de maladies se traite en gobant des pilules. 

Ce que votre corps réclame pour s'auto-guérir du diabète

  • 1. arrêtez le sucre et limitez au maximum les glucides, comme les pâtes, le riz et les pommes de terre. Les glucides provoquent des pics de taux du sucre sanguin suivis de creux (hypoglycémie). Ce sont les principaux responsables des diabètes de type 2 ;

  • 2. perdez du poids : l'obésité est intimement liée au diabète. Vous devez absolument vous débarrasser de vos kilos en trop si vous voulez combattre efficacement le diabète. C'est un défi considérable pour certaines personnes et un accompagnement médical est souvent indispensable, mais c'est une question de vie ou de mort ;

  • 3. cherchez des solutions naturelles pour réguler votre taux de sucre sanguin. Par exemple, la vitamine D stimule l'activité du pancréas qui produit l'insuline, l'hormone qui fait diminuer le taux de sucre sanguin. Il est donc important de soigner votre pancréas afin qu'il puisse remplir ses fonctions ;

  • 4. remuez vous : pas la peine de vous inscrire au club de fitness de votre quartier et surtout, n'essayez de battre le record du marathon, c'est inutile et même dangereux. Simplement, prenez l'air, allez vous promener ou inscrivez-vous à des cours de danse.
Je vous assure que les diabétiques de type 2 qui suivent ces conseils simples constatent de vraies améliorations et peuvent diminuer les prises de médicaments. Accompagnés par un médecin compétent, certains peuvent même les arrêter complètement, y compris les injections d'insuline.

Suivez leur exemple et la prochaine fois que j'aurai message urgent sur les médicaments contre le diabète – oui, car il y a aura une prochaine fois, et une suivante, et une encore après – vous n'aurez même plus à lire mon message. 


Un article de Jean-Marc Dupuis
Sources : 

(1) http://www.francesoir.fr/quinze-medicaments-dangereux-ou-inefficaces-63202.html 

(2) http://www.citizen.org/pressroom/pressroomredirect.cfm?ID=3586 

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mardi 28 août 2012

Témoignage d'Olivier sur les patchs anti-douleurs…



Je souhaiterai vous faire partager ma joie concernant l’utilisation des patchs Lifewave.
Je dois recevoir une greffe d’os le mois prochain, suite à la formation d’un trou (gros comme un petit pois) dans la mâchoire supérieure au dessus de mon incisive droite (cause probable : stress intense et de longue durée)

Hier matin, j’ai subi une intervention chez mon chirurgien dentiste qui a consisté à m’enlever le frein entre la lèvre supérieure et la gencive… Pour ce faire il a dû gratter l’os de la mâchoire pendant environ 10 mn. Dés l’intervention terminée, il m’a immédiatement donné un dafalgan 1gr. Mais une heure après, la douleur (sensation de brûlure de cigarette) devenait difficile à supporter !
C’est alors que je me suis dit : avec un cachet avoir une telle douleur, qu’est-ce que ça va être dans 4 heures, moment où je pourrai en reprendre un autre !?

Puis l’idée m’est venue de poser une paire de patchs ICEWAVE : le marron sur ma moustache, le blanc sur l’arête de mon nez à environ 5 cm.
Résultat : 5 mn après la douleur avait disparue de 50%, et 15 mn après : PLUS AUCUNE DOULEUR vous imaginez ???

J’étais tellement content que je me suis pris en photo, même si je ressemble à un clown, et encore les patchs sont partiellement collés !

PRECISION IMPORTANTE : je les ai garder 14 h 00 et aujourd’hui je n’ai RIEN mis du tout ni pris de cachets , c’est pas beau ?

Merci Olivier !
Le Lamentin le 21 aout 2012  http://lifewave.com/franfelix